3 erretratu gitarrarako – José de Azpiazu


SKU: 021_3_retr_azp Categorías: , Etiqueta:

Descripción

3 Erretratu gitarrarako / 3 Retratos para guitarra / 3 Portrait pour la guitare

José de Azpiazu (1912-1986)

  • Retrato de Bach (Estudio en estilo de Fuga)
  • Retrato de Chopin (Mazurka)
  • Retrato de Malats (Serenata española)

* Argitaratu gabeko piezak, 1932-1934 urteetan konposatuak.

* Piezas no publicadas, compuestas entre los años 1932-1934.

Azpiazuren eskuizkribuen artean 36ko gerra aurreko garaietako pieza ugari agertzen dira bere artxiboan. Asko argitaratuak daude, europar argitaletxe haundietan (UME, Ricordi, Berben eta abar) edota Azpiazuren Beltz argitaletxe propioan. Halere, argitaratu gabeko pieza batzuk ere badira, eta hauek, bere alaba Luperen baimenarekin, hemen azaldu nahi dizkizuegu.

3 RETRATOS  ( por Lupe de Azpiazu)

Es un tanto delicado dar impresiones tiempo después sobre obras que no conocí en el momento de su composición. Acostumbraba ​​a escuchar a mi padre tocar las obras que acababa de escribir, y a menudo me pedía que las tocara yo inmediatamente después.

Las obras en forma de retratos de músicos que aparecen aquí fueron escritas mientras yo mismo estaba en algún lugar del limbo, ya que nací quince años después de las fechas anotadas aquí. Mi padre tenía entonces unos veinte años y una sólida educación musical. Había formado parte como cantor del coro de la parroquia de Oñati, nuestra ciudad natal y, mas tarde, pasó a dirigir dicho coro. Por lo tanto, estaba empapado de las grandes composiciones de los polifonistas del siglo XVI y XVII que eran parte de su vida cotidiana. Era un enamorado de estos grandes compositores, y admiraba en ellos la forma de composición y respeto por las voces. 

Esta práctica le dio una sólida formación musical y, en paralelo, probó diferentes instrumentos: su tío, que tocaba un poco de todo, autodidacta e intérprete de música tradicional, le abrió el camino para elegir un instrumento. Inicialmente se sintió muy atraído por el violonchelo, su sonido profundo…, pero la falta de polifonía lo llevó a recurrir a la guitarra cuya tesitura le satisfizo plenamente.

Autodidacta, superó rápidamente a tu tío, y trató de adquirir una buena base técnica para el instrumento, buscando las composiciones que había para la guitarra, y componiendo él mismo obras que pudieran permitirle avanzar técnicamente. Su familia le envió a San Sebastián, a la Escuela de Bellas Artes: eso facilitó su búsqueda de partituras para guitarra, así como para otros instrumentos. También le permitió escuchar y conocer a otros guitarristas. 

A principios de este siglo XXI, se ha trasladado un enorme fondo musical con todas sus obras y su biblioteca a su ciudad natal: OÑATI. El fondo musical está administrado y ordenado por su alumno y amigo Xabier UGARTE. El ha encontrado estos tres manuscritos que dormían allí, inéditos. Yo no los recordaba.

Estas tres piezas, en forma de “retratos”, se refieren a: la primera a J. S. Bach. Es un recordatorio de la famosa Fuga que había compuesto el propio autor en tres versiones: violín, órgano y laúd, y que era la obra predilecta de José de Azpiazu. Tenemos aquí una obra escrita “a la manera de Bach”. Mi padre solía​​ decirme que el Canon y la Fuga son formas musicales fáciles de comenzar, pero complicadas en acabar. Como guitarrista que era eligió, para terminar la pieza, la forma típica, donde no faltan ni los armónicos ni el trémolo.

El segundo retrato es de: Frédéric Chopin. Con la música de este compositor, tuvo una relación algo sentimental puesto que, sin ser fanático de este autor, le gustaba decir que una obra de Frédéric, intercalada con otros compositores, aportaba un poco de dulzura y suavidad, como si fuera un bombón!

En cuanto al tercero, el pianista Joaquín Malats, mundialmente famoso gracias a la guitarra. Su inspiración melódica y su ritmo también lo sedujeron. Por lo tanto, le dedica esta composición, al que sabía cómo hacer cantar a la guitarra sin saber tocarla. 

Pero José de Azpiazu es un compositor del siglo XX, y con frecuencia se perciben los sonidos y las atmósferas de su siglo, incluso las influencias de la música estadounidense, del jazz, que tanto le gustaba.

Lupe de Azpiazu

3 Portrait  (Lupe de Azpiazu)

C’est un exercice sensible que de donner si longtemps après, des impressions sur des œuvres que je n’ai pas connues au moment de leur composition. J’avais l’habitude d’écouter mon père jouer les oeuvres qu’il venait tout juste d’écrire, celles dont il venait d’être inspiré… il me demandait souvent de les jouer aussitôt après.

Les oeuvres sous forme de portraits de musiciens qui figurent ici, ont été écrits alors que moi-même j’étais quelque part dans les limbes puisque je suis née une quinzaine d’années plus tard après la date de leur composition. Mon père avait alors  une vingtaine d’années et une solide formation musicale. Il avait été chanteur dans la chorale de la Paroisse d’Oñati, notre ville natale, et,  lorsqu’il n’a plus poursuivre dans son statut de soliste,  il est passé à la direction de la dite chorale. Il a donc baigné dans les grandes compositions des polyphonistes du XVIème ou XVIIème siècle qui ont fait son quotidien. Exigeant sur la forme de composition et le respect des voix, il était amoureux de ces grands compositeurs. 

Cette pratique lui a donné une solide formation musicale, et, parallèlement il s’est essayé à différents instruments: Son oncle -touche-à-tout- musical, autodidacte et interprète de musique traditionnelle, lui a ouvert la voie pour le choix d’un instrument. Il a été au départ tres attiré par le violoncelle, sa profonde sonorité…, mais le manque de polyphonie l’a conduit à se tourner vers  la guitare dont la tessiture lui était proche. 

Autodidacte, il a très rapidement dépassé les connaissances de son oncle, et il a cherché à obtenir une bonne base technique pour cet instrument, cherchant à tout prix d’obtenir des compositions et ne négligeant pas à composer lui-même des œuvres qui pourraient lui permettre d’avancer techniquement.

Sa famille a voulu qu’il suive l’Ecole des Beaux Arts de Saint-Sébastien: sa recherche de partitions pour guitare, ainsi que pour tout autre instrument se trouvait facilité. Cela lui a aussi permis d’écouter d’autres guitaristes et de faire leur connaissance. Dans l’énorme fond musical de ses œuvres et de sa bibliothèque qui est maintenant déposé dans sa ville natale: OÑATI, fond qui est géré et ordonné par son élève et ami Xabier UGARTE, sont apparus ces trois manuscrits qui dormaient là, non publiés. Je ne m’en souvenais pas.

Ces trois pièces, sous forme de “portraits” font référence J. S. Bach, pour le premier. Ce rappel de la Célèbre Fugue qui avait été réalisé par l’auteur lui-même en trois versions: violon, orgue et luth, il l’affectionnait particulièrement. Nous avons là une sorte d’esquisse.

Il avait l’habitude de me dire que le Canon et la Fugue, sont des formes musicales qu’il est aisé de commencer, mais qui sont difficiles à terminer…: le guitariste qu’il était a choisi de terminer l’oeuvre à la manière typique de la guitare, où ne manquent ni les harmoniques, ni le trémolo.

Il avait une relation un peu sentimentale avec Frédéric Chopin, il ne pouvait en être autrement: sans être un fan de cet auteur, il aimait dire qu’ une des oeuvres de Frédéric, apportait, tout d’un coup, entre autres compositeurs, la douceur d’un bonbon!

Quant au troisième, Joaquin Malats pianiste, mondialement célèbre grâce à la guitare, son inspiration mélodique et son rythme le séduisait également. Il dédie, donc cette composition à ce compositeur qui, sans le vouloir a su faire chanter la guitare. 

Mais José de Azpiazu est un compositeur du XXème siècle, et l’on discerne fréquemment des sonorités et des ambiances de son siècle, voire des influences de la musique américaine, de jazz, dont il était particulièrement friand.

Lupe de Azpiazu

Valoraciones

No hay valoraciones aún.

Sé el primero en valorar “3 erretratu gitarrarako – José de Azpiazu”

Este sitio usa Akismet para reducir el spam. Aprende cómo se procesan los datos de tus comentarios.